Depuis environ deux ans, je suis devenue fan des vins nature , des vins qui goûtent « l’étable ». Malheureusement, ces vins-sont encore peu représentés en SAQ, et quand ils le sont, il n’y a que de petites quantités.
Depuis cet article, écrit en 2019, nous sommes chanceux car beaucoup de vins natures sont maintenant représentés pour notre plus grand bonheur mais les coups de coeur sont toujours d’actualité.
En fait, il faut un peu beaucoup les chercher ! Cela a pour effet que lorsque j’en découvre un au restaurant, vite, vite, une fois revenue à la maison, je fais une petite recherche pour trouver où je peux m’en procurer. Et vite, vite je cours remplir le cellier !
Mon premier vin nature a été « Ce n’est pas la mer à boire » et depuis j’en ai bu bien d’autres… Je vous partage mes découvertes récentes. Mais attention les vins natures ne sont pas pour tout le monde mais pour ceux et celles qui ont envie de sortir des sentiers battus.
À la ferme à Mathurin, hi aïe hi aïe ho
Y’a des centaines de chiens, hi aïe hi aïe ho
Y’a des wouf par-ci, y’a des wouf par-là
Y’a des wouf, y’a des wouf
1, 2, 3 vont dans les bois… 4, 5, 6 cueillir des raisins…
Les domaines qui travaillent en « nature » sont généralement petits (moins de 15 hectares) et souvent ce sera le vigneron lui-même qui s’occupe de toutes les étapes de la production du vin. Il évitera tout traitement chimique de la vigne et des sols et refuse les intrants dans le processus de vinification.
Ageno :
Ce vin orange est de retour sur nos tablettes et les bouteilles s’envolent comme des petits pains chauds, même au prix de 44 $ et pour cause, car c’est un vin vraiment étonnant tant dans sa couleur que dans son goût particulier qui tire un peu sur l’amère.
Pour moi c’est définitivement un vin de gastronomie qui peut s’accorder facilement avec l’ensemble d’une formule dégustation si vous visitez notre restaurant de fine cuisine vous risquez de la retrouver à la carte des vins.
Je vous conseille de faire un petit tour en SAQ pour voir les quantités et vous en mettre une bouteille de côté.
La jaja de Ben :
Le jaja de Ben, je l’ai en premier acheté pour la bouteille comique ! À la maison nous l’avons dégusté avec des fromages et des charcuteries et dès la première gorgée j’ai su qu’il m’en faudrait une réserve à garder au cellier.
On est sur des arômes au nez de fraise et de framboise et, chose intéressante, une fois mis en carafe, des notes de fumée.
Un vin versatile comme on l’aime. Notre jaja on l’ouvre avec quoi ? Il sera parfait avec un carré d’agneau aux herbes de Provence ou un magret de canard.
Pour le servir, on le passe en carafe une bonne heure avant de le boire. Son prix est de 35,25 $. En quantité très limitée donc faites-en des provisions!
Le P’tit Poquelin :
Le p’tit Poquelin est un vrai vin de soif, un vin « glouglou », un vin qui donne le sourire à la première gorgée, un vin qui appelle une autre bouteille au long discours autour d’un îlot.
Mon véritable coup de coeur de l’année. J’aime tant ce vin que je vous dirais sans description, courez en acheter et faites votre propre dégustation.
Merci Isabelle et Bruno Perraud pour ce petit bijou. Au nez, on est clairement sur une odeur de ferme, d’écurie ! Certains vont adorer d’autres friseront des narines… La bouche va exprimer des notes d’épices, de cannelle.
Dépêchez-vous de mettre la main dessus car les quantités disponibles au Québec sont infimes… Son prix est de 24,45 $. On l’ouvre avec un tartare de bœuf ou avec une côte de bœuf sur le barbecue. On le boit aussi avec un sashimi de thon albacore au cerise !
Au parc, avec de la mousse de foie de volaille et des cornichons.
Vini viti vinci en rouge :
J’ai récemment découvert ce vin « funky », en ce moment absent des tablettes de la SAQ qui en ont eu de très petites quantités, mais ouf quel vin !
Un vin de plaisir, un vin juste, un vin qui éclate en bouche avec des notes de framboises. On comprend que le vigneron est un grand défenseur des vins natures et on ne peut que lui lever notre chapeau pour son travail et la justesse de ses vins. On en veut plus des comme lui! Son prix : 34,25 $.
On le sert avec un tartare de canard au framboise ou encore un tartare de cerf rouge des Appalaches !
Vini viti Vinci en blanc :
Encore un gros bravo pour Nicolas Vauthier ! La dernière fois je suis allée à la SAQ restauration pour faire des courses et, c’était le destin, devant moi se trouvaient trois bouteilles de ce vin en blanc.
Je n’ai donc fait ni d’une ni deux et je suis repartie avec les bouteilles en attendant patiemment le dimanche pour le découvrir avec mon chum.
Un vin parfait, avec une belle fraicheur qui s’accordera avec un plateau d’huitres ou avec un carpaccio de pieuvre. Un vin tout en finesse qui vous fera oublier que dehors la neige n’a pas encore tout à fait fondu. Son prix : 30,25 $.
Visitez aussi souvent la page d’oenopole ! Je découvre beaucoup de vin en IP et souvent des vins natures comme on aime !
Poursuivez votre lecture :
En savoir plus :
N’oubliez pas de partager et de mettre les étoiles, si vous aimez l’article !
Article écrit par la co-propriétaire du Tandem.
Laisser un commentaire