L’ herbe n’est pas toujours plus verte chez les voisins ! Selon le ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ), le nombre d’entreprises agro-touristiques a fait un bond significatif, passant de 534 à 837 ces dernières années au Québec.
On peut donc affirmer que l’agroalimentaire durant l’année 2016connaît un fort engouement de la part des Québécois et que ceux-ci bénéficient d’un excellent choix de produits ! C’est tellement plus plaisant comme consommateur que de pouvoir goûter, sentir et être proche des agriculteurs.
D’ailleurs, j’ai pu constater au restaurant ces dernières années, que les clients s’intéressent vraiment à la provenance de ce que nous servons. C »est pour cela qu’avec Ericka nous faisons régulièrement le tour de nos producteurs de la région afin de travailler de beauc produits que je mets en valeur avec les produits de mon jardin quand j’écris le menu de mon restaurant de fine cuisine de saison.
En effet, Tandem se classe parmi les meilleures adresses de la Montérégie.
Comment intégrer nos produits du terroir :
Bien entendu, lorsque vient le temps de dresser sa liste d’épicerie, on essaie d’établir des menus à l’avance afin de sauver du temps. Voici quelques idées pour intégrer nos beaux produits du terroir sans que cela ne devienne un casse-tête et que le coût de votre panier ne subisse une hausse nettement exagérée !
Même chose quand Ericka travaille sa carte des vins, on a toujours un coup d’avance pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau.
Inventer des recettes :
Par ce beau dimanche, vous potassez votre magasine préférée et dans la rubrique « la popote à Micheline », il y a une délicieuse recette de poulet à la moutarde. Pas besoin de réécrire la recette, juste à aller chez votre boucher et acheter un poulet local provenant d’une belle petite ferme.
Inviter des amis :
Vous avez un groupe d’amis fins palais avec qui vous aimez partager de bonnes bouteilles et une bonne cuisine gastronomique. Créez une tradition et réunissez vos amis une fois par mois pour préparer un repas 100 % local.
Je ne vous cache pas qu’un produit régional peut parfois coûter plus cher que son voisin … mais la qualité remplace souvent la quantité, comme pour le vin mes chers lecteurs: boire moins, mais mieux !
Et, comme je dis souvent à la maison, manger moins de viandes, mais choisir une viande de qualité, vaudra toutes les viandes de ce monde !
Faire son marché :
Il n’y a rien de plus agréable que de faire son propre marché à la découverte de beaux produits. En effet, qui n’aime pas aller glaner au marché Jean-Talon et s’émerveiller devant l’éventail de fruits, de légumes,de micro-pousses et de produits divers ? Les producteurs locaux se feront d’ailleurs un plaisir d’échanger avec vous.
Le panier local :
Encouragez les fermes avoisinantes en commandant des paniers de fruits et légumes produits localement et livrés à votre domicile. Le fermier composera son panier en fonction des récoltes de la saison. La plupart du temps, les fruits et légumes sont cueillis la veille ou le matin même de la distribution, ce qui garantit la fraîcheur des aliments.
Il est évident que vos paniers seront moins garnis durant la période froide. Si vous trouvez les paniers trop dispendieux pourquoi ne pas en parler à quelques voisins et partager le butin ?
Pour plus d’informations et pour découvrir les fermes participantes.
Visiter les fermes :
Lorsque vous prenez la route pour vos vacances ou pour une petite escapade, arrêtez-vous quand vous croisez une ferme. Vous découvrirez de nombreux produits et surtout vous allez échanger avec la personne qui est derrière tout ça ! De plus, vous repartirez avec un panier remplit de bonnes choses à se mettre sous la dent !
Vous verrez que beaucoup de ces personnes sont enthousiastes de partager leur savoir faire et leurs produits. À moins d’une heure de Montréal, il y a chaque année une visite gratuite des fermes de la région de Lanaudière. Vous pouvez y visiter les fermes et leurs agriculteurs qui vous ouvrent leur porte et vous font découvrir leurs produits, leurs animaux et bien plus encore. Mes coups de cœur :
- La terre des bisons
- Canard Maurel et Coulombe
- Ferme la vallée Verte
Mettre en conserve :
Lorsque la belle saison se termine, il est temps de penser à faire ses conserves maison. Profiter de la saison des récoltes pour faire vos propres conserves ? Faire des conserves maison, ce n’est pas très difficile. Il suffit de respecter certaines règles de base.
Faites des potages que vous conserverez au congélateur par la suite, comme durant le printemps faites vos provisions d’asperges du Québec en cuisinant un délicieux potage aux asperges. Un plaisir à l’année
Vous pourrez, grâce à cette méthode, mangez vos propres créations durant l’année ! Je vous promets que des cornichons ou des betteraves faites maison valent leur pesant d’or.
Au restaurant, j’essaie de travailler au maximum avec les produits que la terre issue de mes jardins . L’essentiel est de faire sa part, je ne dis pas de manger 100 % local car même moi je ne le fais pas… mais un petit geste de temps en temps peut faire une grande différence.
Je trouve important d’être fiers de nos produits, qui sont peut-être un plus chers que leurs homologues, mais dont la qualité représente les soins de gens passionnés qui travaillent fort pour satisfaire les clients les plus difficiles !
Si vous n’avez pas de jardin mais seulement un petit balcon, planter des fines herbes ou vos germinations. Des petites choses que l’on va aimer faire et re-faire.
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