Le temps des voyages à l’international est un peu en pause actuellement. Beaucoup de gens ne veulent pas partir en vacances à l’étranger pour des raisons qui sont propres à chacun. La pandémie nous pousse à remettre certaines de nos habitudes en question. Et, j’espère aussi qu’elle nous fera prendre conscience de certains changements écologiques.
Cette année, peut-être, que nous ne partirons pas faire le tour du monde, mais nous pouvons faire le tour du Québec (enfin, on espère ) que ce soit le temps d’une fin de semaine, durant vos vacances ou une journée de repos improvisée. Il est temps de prendre la route avec son panier pique-nique, sa glacière et de profiter de la belle saison.
Savez-vous, notre province regorge de producteurs, d’artisans ? Bref, faire des escapades gourmandes c’est encourager notre industrie locale. Aller directement voir les producteurs dans leur ferme c’est prendre un peu de leur histoire et de leur savoir-faire.
Pas un métier mais une passion :
Je pense que le métier d’agriculteur , fermier ou tout autre métier de la terre, c’est un peu comme le métier de la restauration ce n’est pas un métier, mais une passion. Les gens de la terre ont ce contact privilégié avec la nature.
Ces personnes sont celles qui produisent nos aliments que l’on retrouve sur nos étals dans nos marchés, dans les assiettes de notre restaurant à Verchères sur la rive Sud de Montréal et dans bien d’autres restaurants du Québec.
Les agriculteurs sont toujours à la recherche de méthodes innovantes pour produire selon les caprices de mère Nature : Des étés trop chauds, trop pluvieux. Ils doivent s’adapter pour notre plus grand bonheur.
En tant que restauratrice, je me dois d’être leur vitrine, car ils sont souvent dans l’ombre et pourtant ils sont si importants. Sans eux, nos assiettes seraient bien vides et surtout sans saveurs. Les restaurants sont le pont entre la terre et l’assiette. Tout comme lors de la conception de la carte des vins du Tandem, des vins du terroir dur à avoir mais tellement de bons flacons.
L’agrotourisme, un nouveau tourisme :
L’agrotourisme est en fort développement depuis les dernières années et plus encore depuis 2021. Nous avons beaucoup voyagé au Québec et de ce fait, nous avons découvert beaucoup de fermes lors de nos escapades. Quel bonheur ne trouvez-vous pas? Le bonheur d’échanger avec le producteur qui vous parle de ses bêtes, de ses récoltes avec des yeux pétillants !
Acheter local :
En participant à l’agrotourisme, on achète local ! C’est prendre le temps d’acheter ses produits selon les saisons. Prendre sa voiture et parcourir 30 kilomètres pour aller dans une ferme c’est mieux que nos légumes qui voyagent par avion avant d’arriver dans nos assiettes.
De plus, grâce à notre achat local on encourage les fermes et les fermiers. Je pense qu’au plus nous irons faire de l’agrotourisme au plus nos campagnes vont se repeupler avec les nouveaux fermiers de demain. « Pensons plus : « de la ferme à la table « »
On en profite pour en apprendre plus sur les méthodes de production, de récolte. En effet, qui d’autre que la personne qui vend ses légumes est la mieux placée pour en parler
Respirer, expirer :
Nous n’avons pas besoin de le répéter ! Les bienfaits du grand air sont positifs. Passer une journée dehors, ça fait du bien. On profite des paysages, on respire le grand air loin des grandes villes.
On remplit sa glacière de belles choses à se mettre sous la dent pour pouvoir s’arrêter dans les champs et pique-niquer.
C’est aussi une chance inouïe pour vos enfants, vous allez voir comment ces derniers vont être émerveillés de voir les poules et d’aller chercher eux même les œufs ! Et, entre nous, rien ne vaut des œufs de poule fraîchement pondus. Il n’y a rien de comparable. C’est important de les conscientiser jeunes afin qu’ils deviennent peut-être de meilleurs consommateurs plus tard.
Mon moment de la journée est de revenir à la maison après une escapade gourmande, mon panier remplit de provision des fermes visitées et de me mettre à cuisiner tous les bons produits. Je trouve qu’il n’y a rien de comparable dans les saveurs.
Vivre en campagne :
À l’époque de nos parents, il y avait beaucoup plus de fermes au Québec. Il y avait beaucoup plus de petites fermes familiales, si je regarde du côté des parents du Chef qui est mon conjoint. Ses grands-parents avaient une ferme il y a quelques années en arrière, mais c’était beaucoup plus monnaie courante que maintenant.
Petit à petit, les gens ont quitté les campagnes pour se rapprocher des grands centres urbains et les régions se sont vidées peu à peu. Quand une région se vide, plusieurs facteurs en découlent comme l’emploi, le transport, cela entraîne alors une forte dévitalisation. Vous l’aurez donc compris, faire de l’agrotourisme et visiter nos agriculteurs c’est peut-être renverser la médaille.
En effet, au plus il y a de demandes pour ce tourisme-là, au plus les gens seront conscientisés d’encourager les producteurs et de manger local au plus cela va dynamiser nos régions.
Comme on dit, le bonheur est dans le pré ! Alors profitez-en à la belle saison pour parcours les routes du Québec à la recherche de ferme, de petits producteurs, des tables champêtres, des petits marchés locaux. N’hésitez pas à mettre en commentaire vos découvertes pour que l’on puisse aussi les découvrir.
Venez vivre l’éxpérience d’un soirée dans les champs, lors d’un diner champêtre
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