
Localisation de la ville d’Arles
Ah, l’accent d’Éricka ! À chaque soir, j’entends au moins un client lui demander d’où elle vient et elle de répondre « De Arles, pas loin de Marseille » Avouez qu’on l’aime son accent. D’ailleurs, je vous fais une confidence, c’est son accent qui m’a fait tomber en amour avec elle ! Elle parle pas, elle chante.
J’avoue que son accent est un beau mélange du Québec et de la France. Le plus drôle maintenant, c’est que lorsqu’on voyage en France, les français pensent qu’elle est québécoise ! Je peux donc affirmer que c’est la question la plus souvent posée au Tandem.
Pourquoi donc ne pas écrire un article pour vous présenter son petit coin de pays mais aussi la culture gastronomique du Sud de la France. Et plus encore la cuisine provençale !
La Provence est inondée de soleil avec ses collines qui regorgent d’oliviers. Des effluves de lavande inondent l’air et se mélangent à ceux du romarin et du thym sur fond de chant de cigales.
Un doux pays que cette Provence où il fait si bon vivre. La Provence a d’ailleurs charmé Cézanne et Van Gogh qui y a peint plus de 300 œuvres en l’espace de 15 mois. Œuvres qui jetteront les bases d’un des plus éclatants chapitres de l’histoire de l’art. (Source Internet) On peut donc sans se tromper affirmer que son passage dans le Sud de la France fût pour lui une période des plus productives.
La cuisine Provençale :
La cuisine provençale est une cuisine gorgée de soleil et généreuse en ail. Une cuisine qui met en valeur ses produits locaux : la tomate, l’ail ou la chère huile d’olive. Le cœur de la Provence bat dans ses collines qui la traversent de la mer aux montagnes des Alpes.
Fournissant une multitudes de produits locaux que les producteurs vendront les jours de marchés pour le plus grand bonheur des gastronomes. S’il y a une chose essentielle en cuisine pour bien réussir un plat, c’est de bien choisir ses provisions.
Avec leurs étals, les marchés de Provence sont une vraie mine d’or, souvent imités mais jamais égalés. Ils constituent un espace de liberté et de convivialité entre charcuteries et fromages et entre le marchand de fleurs et le bouquiniste du coin.
« L’ail est à la santé ce que le parfum est à la rose. »
Les plats provençaux les plus populaire :
Nous sommes privilégiés car l’oncle d’Ericka, Jean- Jacques, cuisine à merveille la cuisine provençale, à laquelle nous avons le plaisir de goûter chaque fois que nous y passons nos vacances. Il m’y a initié et j’ai été conquis par cette cuisine que j’apprivoise au fil du temps.
Voici donc un petit aperçu des plats les plus populaires :
- Aïoli :Mayonnaise à base d’huile d’olive et d’ail pilé. Elle accompagne principalement les poissons et les légumes.
- Anchoïade: Purée d’anchois, mélangée à de l’huile d’olive et de l’ail. Elle agrémente les crudités et assaisonne les salades.
- Tapenade : Purée d’olives noires, d’anchois dessalés et de câpres, mélangée à de l’huile d’olive et des aromates. Elle est délicieuse sur du pain. Vertes ou noires !
- Soupe au pistou : Soupe riche en légumes (haricots, carottes, pommes de terres, courgettes, tomates…), accompagnée d’une sauce à l’huile d’olive relevée d’ail et de basilic.
- Salade niçoise : Salade avec tomates, haricots verts, poivrons,œufs, olives noires, filets d’anchois, arrosée d’huile d’olive et relevée d’ail et de basilic.
- Caviar d’aubergine
- Bouillabaisse : A l’origine plat populaire, elle est devenue coûteuse en raison de la rareté de certains poissons. Son nom vient de « bouillir » et « abaisser » car elle se cuit rapidement à feu vif. Elle contient au moins cinq poissons de roche : congre, rascasse, grondin, lotte, saint-pierre, merlan auxquels on peut ajouter des petits crabes appelés favouilles et des rondelles de pomme de terre. La soupe qui en résulte sert à mouiller le poisson, retiré à part. Elle s’accompagne de tranches de pain et de sauce rouille (aïoli relevé de piments rouges).
- Ratatouille : Mélange de légumes (courgettes, aubergines, tomates, poivrons…), cuits à l’huile d’olive, avec de l’ail et des herbes de Provence. Elle accompagne les viandes, les poissons et le riz (voir notre recette).
- Tian : Gratin de légume cuit dans un grand plat en terre large et peu profond du même nom.
- Daube : Morceaux de bœuf cuits lentement dans du vin rouge, avec des oignons piqués de clou de girofles, un bouquet garni et des gousses d’ail. Mijotée pendant une journée entière, elle est meilleure encore réchauffée le lendemain. On la sert avec des pâtes fraîches.
- Rouille du pécheur : Morceaux de calmars, pomme de terre liés avec une aïoli.
- Pissaladière : Tarte à l’oignon avec des anchois et des olives noires servie avec un bon taboulé
Savez -vous que :
Dans le sud de la France, On est si gourmand qu’après le repas de Noël, on propose 13 desserts ! Imaginez… Vous avez mangé comme un ogre, vous prévoyez de digérer tranquillement en sirotant un verre de Genepi. Vous vous retournez et découvrez sur la table non pas un, ni deux desserts mais bien treize desserts qui vous regardent avec leurs yeux de merlans frits !
« HO Bonne mère, il est temps de repasser à table ! «
Je vous les présente : raisins séchés, figues sèches, mandes-noix-noisettes, prunes de Brignoles, poires-pommes, cédrats confits, confiture de coings, nougat blanc-noir, cachat piquant (fromage blanc), bugnes frites, galettes au lait parfumées au fenouil et au cumin et pompe à l’huile.
Si vous allez, faire un tour en Espagne , peut-être trouverez vous une bonne adresse au détour d’une rue pour y manger une paella !
Mes bonnes adresses :
Et comme on dit en provençal !
Nautri, li bon prouvençau,au sufrage universau. Voutaren pèr l’oli, e faren l’aioli.
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Article rédigé par Pascal Turgeon,Chef-cuisinier et propriétaire de l’entreprise. Bien entendu, les sources viennent de mon associée !
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