Le métier de Chef est souvent vu de nos jours de manière un peu « glamour » car il est de plus en plus médiatisé. Il n’y a qu’à voir le nombre d’émissions culinaires qui passent à la télévision!
Chaque année, de nombreux intéressés franchiront les portes des écoles de cuisine. Mais combien y resteront au final ? La restauration est avant tout un métier de passion et une carrière qui demande des sacrifices. On a peu de vacances, on fait de longues heures debout et les services sont parfois stressants… voire très stressant !
Lorsque l’on est réellement passionné du métier, on en oublie ces facettes. Notre satisfaction à nous, c’est de partager nos connaissances culinaires et de rendre les gens heureux autour d’une belle assiette, de mettre de l’amour dans nos plats, tout simplement.
On ne devient jamais un Chef accomplie, nous sommes toujours en recherche de quelques choses de nouveaux.
Le métier de Chef
Un métier exigeant, mais qui présente tout de même plusieurs avantages. D’abord, il peut nous permettre de voyager partout à travers le monde. En effet, nous pouvons exporter notre savoir-faire sur n’importe quel continent et apprendre de ce fait des techniques culinaires propres à chaque pays.
Ensuite, c’est une carrière stimulante qui met en valeur notre côté créatif ! Une assiette ne s’invente pas toute seule ! On l’a pensée, on l’a dessinée dans notre tête et même parfois sur papier. La cuisine permet donc d’extérioriser notre art à travers les saveurs et les couleurs.
Enfin, je dirais que c’est un métier qui va développer une très belle qualité : la générosité. Un cuisinier aime faire plaisir à ses invités avant tout. Une très belle phrase de Joel Robuchon lui donne tout son sens :
On ne peut pas faire de cuisine si l’on n’aime pas les gens
La formation
Un DEP en cuisine (diplôme d’études professionnelles) est généralement suffisant pour commencer. Nous avons de très belles écoles à Montréal !
Mais attention, cela s’adresse à des gens qui ont un réel intérêt pour la cuisine et la gastronomie.
Une fois notre DEP en poche, on peut faire une ou des spécialisations afin de se perfectionner dans un type de cuisine.
Comme la cuisine gastronomique ou bien la cuisine du marché. Mais, et je parle en connaissance de cause, c’est le travail sur le terrain qui nous éveille. En effet, il faudra redoubler d’efforts et investir beaucoup d’énergie au début.
Mais tout ce travail et ces investissements porteront fruit. Je me souviendrai toujours de mon premier « gros rush ».
En restauration, il faut être conscient que vous vivez dans un monde à part : vous travaillez quand les amis ont du plaisir, les fins de semaine sont inexistantes et les jours fériés aussi !
D’ailleurs, il n’est pas rare que le dimanche ou le lundi soir, y ait juste vos amis de restauration qui soient dans le même état que nous. Car pour nous, le dimanche c’est vendredi soir ! En faisant mes recherches sur le net, je suis tombé sur ce site qui avec humour décrit la vie d’un cuisinier !
Un métier d’avenir
Je crois que ce métier à un grand avenir devant lui. En effet, le Québec connait actuellement une forte pénurie de cuisinier et les restaurateurs peinent à trouver des Chef de cuisine. La situation semble d’ailleurs de détériorer. D’après mes recherches sur internet, le conseil canadien des ressources humaines en tourisme estime qu’il pourrait manquer jusqu’à 30 000 employés en restauration d’ici 15 ans.
Un chiffre plus qu’alarmant pour notre industrie ! Personnellement, je pense que certains jeunes diplômés sautent les étapes et veulent aller trop vite en besogne ! Lorsqu’on sort de l’école, on mange nos croûtes comme on dit ! On va occuper des postes où l’on est assigné à une seule tâche, comme faire des raviolis durant huit heures de temps.
Il ne faut pas se décourager et jeter le tablier trop vite. Ce sont des étapes à passer et il faut profiter de ces expériences pour observer la mise en marche d’une brigade en cuisine.
Après tout, ne fait-on pas le plus beau métier du monde ? On est créatif, gourmand, on aime les gens et les plaisirs de la bonne chère ! Moi, je suis complètement amoureux de mon métier.
On fait un métier qui nous pousse toujours à réfléchir… Un métier qui ne rime pas avec routine ! Lorsqu’on part travailler le matin on ne sait jamais comment sera notre service.
Aprés 12 années à Montréal ! Un nouveau défis nous attends à Verchères ou nous avons déménagé le Tandem dans un micro local pour y travailler en Tandem, une fine cuisine qui accompagne la carte des vins du restaurant. Tandem un lieu de Rencontre, imtime, bar à vin. Bien plus qu’une adresse
C’est un nouveau défi qui nous attend à chaque fois que le rideau se lève et que l’on entend « service ».
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Bjr chef je suis étudiante en 2em année de cuisine au lycée hôtelier d’Abidjan.
Vous êtes pour moi un exemple à suivre alors je veux apprendre avec vous merci .
Merci