L’état de la planète est un sujet central puisqu’il en va de notre survie. On aime la viande et le poisson, mais peut-on continuer à en manger sans pour autant détruire la planète et nos océans ?
Que ce soit en épicerie, au marché, dans un restaurant, à l’épicerie . Voici quelques petits gestes qui peuvent rapporter gros…
Informez-vous :
Il plus facile de nos jours, de choisir des poissons ou des fruits de mer issus de la pêche responsable ou d’élevage durable. Quand vient le temps de choisir nos poissons et fruits de mer pour le barbecue de dimanche avec les copains, on peut consulter le site « ocean wise », qui fournit toute l’information sur les enjeux liés à la surpêche et facilitera des choix écoresponsables.
On entend souvent dire « je fais attention je ne mange plus de thon rouge », mais attention, il existe d’autres espèces menacées.
La pêche responsable :
- Ne cible pas les espèces menacées
- Évite les zones vulnérables et les périodes de reproduction de chaque espèce
- Respecte des quotas de pêche qui permettent aux stocks de se reconstituer
- N’abime pas l’écosystème marin, ne racle pas les récifs coralliens
- Utilise des méthodes de pêche sélective de façon à ne pas capturer des espèces non désiréesOffre une traçabilité complète depuis la zone de capture jusqu’au point de vente
Les modes :
Les tendances du jour se reflètent dans nos océans. Par exemple, on a beaucoup mangé de morue et on la croyait abondante et un jour oups… on a découvert que petite morue n’est pas devenue grande.
Près de chez nous, il y a le cas du sébaste qui redevient le roi dans le fleuve après la pénurie des années 1990 occasionnée par la surpêche. Pêches et Océans Canada estime qu’il y a actuellement 2,5 millions de tonnes de sébaste de l’Atlantique dans le golfe du Saint-Laurent. Pour rétablir l’équilibre et sauver nos petites crevettes, il faut consommer du sébaste.
Les modes changent et les gens surconsomment un produit ou un autre en conséquence. Vous souvenez-vous du temps où la morue était le poisson des pauvres ? On la séchait et la salait pour la conserver le plus longtemps possible et on la servait avec des pommes de terre bouillies.
Saviez-vous que le cabillaud est le nom donné à la morue dans sa version non salée et fraiche ? Une note de noblesse pour la gastronomie française. De nos jours les stocks sont en déclins à cause de la pollution, des phoques, de la surpêche. La morue est maintenant rare et donc coûteuse.
On essaie donc dans la mesure de possible de consommer des poissons de notre coin de pays ! Rien n’est meilleur qu’un poisson fraichement péché et qui arrive sur les étals de votre marché. Et, on consomme local !
Le genre de marché qui me rend d’ailleurs nostalgique du sud de la France où les bateaux arrivent au port, annoncés par les mouettes qui tournent autour en espérant grappiller un ou deux poissons. Le poisson à peine arrivé acheté directement au port ou au marché. De beaux souvenirs de ma petite Méditerranéenne.
“La mer est un espace de rigueur et de liberté.” -Victor Hugo
Un petit poisson qui passait par là :
On peut aussi consommer plus de petits poissons comme la sardine et le maquereau, qui constituent d’excellentes sources d’Oméga 3. Ils se reproduisent plus vite que les gros poissons comme les thons. Pour qu’un bébé thon arrive à maturité sans se faire manger ou être capturé dans nos filets, il faut du temps.
Les sardines et les maquereaux sont encore en forte population dans les océans. Mais là encore je lève un drapeau rouge. Cela ne veut pas dire qu’il faut les surconsommer. Mangeons moins, mais mangeons mieux !
Une autre alternative est de consommer des fruits de mer tels que des burgots, des palourdes, des moules et des huitres. Ils sont excellents pour la santé et constituent une belle alternative au poisson. On peut alterner nos menus entre la semaine poisson et la semaine fruits de mer, par exemple.
Malheureusement, nous n’avons pas d’océans de rechange pour remplacer ceux que l’on détruit ! Ceux qui font de la plongée sous-marine comme le chef du Tandem, savent combien nos océans sont magnifiques et fragiles à la fois.
Notre adresse coup de coeur si vous êtes plongeur ! c’est au « Grand bleu diving « au Roatan. Vous y verrez des fonds et des poissons superbes, et surtout vous serez encadrés par une merveilleuse qui ont à coeur leur projet. Il suffit parfois de se rendre compte de toutes les beautés sous l’eau pour revoir sa façon de penser.
Vous y penserez lors de votre prochain ceviche !
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